Alors que le Salon de l’Immobilier se tenait du vendredi 22 au dimanche 24 mars 2019 au Parc des expositions de Toulouse, quelle est la situation du marché dans la Ville rose ? Selon les chiffres Notaires de Haute-Garonne sur l’année 2018, le prix médian est de 2610 euros/m2 pour les appartements anciens à Toulouse, 3890 euros/m2 pour les appartements neufs (une moyenne départementale) et 235 000 euros pour une maison ancienne (comptez 328 800 euros pour une maison ancienne à Toulouse).
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D’après un périmètre de 300 m autour de chaque station
Par quartier, les notaires révèlent qu’en 2018, le quartier Saint-Georges (4560 euros/m2) était le plus cher, alors que Lafourguette et les Izards (1710 euros) étaient les moins chers. Saint-Agne est le quartier qui a vu ses prix augmenter le plus (+17,6%), alors que la Roseraie subit la plus importante décote de la ville (-15,8%).
De son côté, le site lesmeilleursagents.com, qui actualise tous les mois les prix de l’immobilier au fur et à mesure des ventes enregistrées par une majorité de professionnels, propose les prix du marché en fonction des stations de métro et de tramway. « Nous délimitons la zone d’influence de chaque station dans un rayon de 300 mètres autour », explique Pierre Vidal, pour le site lesmeilleursagents.com.
Voici les chiffres, ligne par ligne, station par station, pour Toulouse (chiffres au 1er mars 2019) :
Ligne A du métro : Esquirol en tête
Sur la ligne A, qui connaît d’importants travaux de mise à 52 m des quais de certaines stations, c’est à Esquirol que l’achat d’un bien sera le plus cher avec 4364 euros le m2 en moyenne. De l’autre côté du classement, on trouve la station Reynerie (1320 euros). Soit plus de 3000 euros de différence !
La proximité du métro peut avoir un réel effet sur les prix. Par exemple, le site a évalué un prix au m2 autour de 2426 euros pour la Roseraie. Mais 300 mètres autour de la station, on est à 2554 euros. Idem pour Fontaine-Lestang, où le quartier s’affiche en moyenne à 2349 euros, contre 2613 euros, toujours selon la méthodologie de calcul autour de la station.
Le classement de la ligne A du métro (seul manque Basso Cambo) :
- Esquirol (4364 euros/m2)
- Capitole (4287 euros)
- Jean-Jaurès (4108 euros)
- Saint-Cyprien (3799 euros)
- Patte d’Oie (3315 euros)
- Marengo-SNCF (3300 euros)
- Jolimont (2982 euros)
- Balma-Gramont (2949 euros)
- Arènes (2827 euros)
- Argoulets (2695 euros)
- Fontaine-Lestang (2613 euros)
- Roseraie (2554 euros)
- Mermoz (1829 euros)
- Mirail-Université (1694 euros)
- Bagatelle (1480 euros)
- Bellefontaine (1350 euros)
- Reynerie (1320 euros)
Attention, Basso Cambo ne figure pas dans ce classement. sans doute en raison du peu de logements à proximité de la station, les 300 mètres autour du terminus de la ligne A étant occupés par les parkings et des voies de circulation.
Ligne B du métro : les Carmes le plus cher
Les résultats sont plus homogènes sur la ligne B. Vous avez pour projet d’acheter autour de la station des Carmes ? C’est l’endroit le plus cher à Toulouse, avec 4436 euros/m2. François Verdier arrive en deuxième position (4172 euros). Un quartier qui pourrait prendre encore plus de valeur avec l’arrivée de la 3e ligne de métro, où une interconnexion est prévue.
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En queue de classement sur cette ligne, inaugurée en 2007, figure la station Trois Cocus, aux Izards (2425 euros).
Le classement de la ligne B du métro (manquent Faculté de Pharmacie et Université Paul-Sabatier) :
- Carmes (4436 euros/m2)
- François Verdier (4172 euros)
- Jean Jaurès (4108 euros)
- Jeanne d’Arc (3956 euros)
- Palais de Justice (3874 euros)
- Compans-Caffarelli (3655 euros)
- Canal du Midi (3400 euros)
- Saint-Michel Marcel Langer (3344 euros)
- Minimes-Claude Nougaro (3273 euros)
- Saint-Agne SNCF (2986 euros)
- Empalot (2958 euros)
- Barrière de Paris (2894 euros)
- Saouzelong (2722 euros)
- Borderouge (2648 euros)
- Rangueil (2635 euros)
- Ramonville (2536 euros)
- La Vache (2522 euros)
- Trois Cocus (2425 euros)
Les chiffres des stations Faculté de Pharmacie et Université Paul-Sabatier ne figurent pas dans ce classement. Sans doute en raison d’un grand nombre de résidences étudiantes à proximité de ces deux grands campus.
Ligne T1 du tram : abordable autour d’Odyssud
Et côté tramway ? On observe des prix homogènes autour des stations situées à Blagnac (Haute-Garonne), et des prix plus chers dans la Ville rose. Derrière Palais de Justice (lire ci-dessus), on trouve la station Ile du Ramier (3808 euros/m2), Zénith (3096 euros) et Fer à Cheval (3058 euros).
A Blagnac, donc, la station la plus abordable pour le porte-monnaie est celle d‘Odyssud-Ritouret (2507 euros), et la plus chère de la ville-berceau de l’aéronautique est Grand Noble (2738 euros).
Le classement de la ligne T1 du tramway (manquent les stations Andromède-Lycée et Aéroconstellation) :
- Palais de Justice (3874 euros/m2)
- Ile du Ramier (3808 euros)
- Zénith (3096 euros)
- Fer à Cheval (3058 euros)
- Cartoucherie (2936 euros)
- Déodat de Séverac (2930 euros)
- Avenue de Muret-Marcel Cavaillé (2923 euros)
- Croix de Pierre (2904 euros)
- Arènes Romaines (2840 euros)
- Arènes (2827 euros)
- Casselardit (2780 euros)
- Beauzelle (2767 euros)
- Grand Noble (2738 euros)
- Servanty Airbus (2721 euros)
- Ancely (2680 euros)
- Guyenne-Berry (2672 euros)
- Place Georges-Brassens (2660 euros)
- Place du Relais (2647 euros)
- Mairie de Blagnac (2594 euros)
- Patinoire-Barradels (2552 euros)
- Odyssud-Ritouret (2507 euros)
En revanche, le site lesmeilleursagents.com ne fournit pas les données pour la ligne T2 de Blagnac vers l’aéroport,lancée en avril 2015 et comportant les stations Daurat et Nadot. « Les prix sont actualisés au 1er mars 2019, mais les cartes ont été fabriquées en 2015, donc nous n’avons pas les éléments pour les nouvelles stations de tramway », explique le site.